MAÎTRE DAUTZENBERG
Avocat au Barreau d’Aix en Provence

Les valeurs de votre avocat

De par sa formation, Maître Émilie Dautzenberg porte haut les valeurs de sa profession. L’éthique du métier d’avocat énumère des principes et des comportements auxquels l’avocat doit se conformer. Pour Maître Dautzenberg, l’indépendance, la loyauté, ainsi que l’expérience et le professionnalisme constituent le socle de ses valeurs.

Quels sont les droits des grands-parents en cas de divorce ?

Le divorce est une épreuve qui ne laisse personne indemne au sein de la famille. Si les conjoints et les enfants sont au cœur de cette tourmente, les grands-parents, souvent en marge des discussions, sont également touchés de manière significative. En effet, la séparation d’un couple entraîne inévitablement des changements dans la dynamique familiale, affectant les relations entre les différents membres de la famille, y compris le lien précieux entre les grands-parents et leurs petits-enfants.

Droit de visite des grands parents en cas de divorce 

Le droit de visite représente un aspect crucial pour maintenir une relation saine entre les grands-parents et leurs petits-enfants. En France, ce droit est encadré par l’article 371-4 du Code civil, qui stipule que l’enfant a le droit d’entretenir des relations personnelles avec ses ascendants. Néanmoins, ce droit peut être soumis à certaines conditions, notamment l’intérêt de l’enfant. C’est pour cette raison qu’il est donc essentiel de recourir à l’assistance d’un avocat en droit de la famille à Aix-en-Provence pour connaître vos droits et les démarches à suivre.

Droit d’hébergement chez les grands parents 

Outre le droit de visite, les grands-parents peuvent également bénéficier d’un droit d’hébergement. Ce droit permet aux grands-parents de recevoir leurs petits-enfants chez eux pendant une période déterminée, comme les vacances scolaires. Tout comme le droit de visite, le droit d’hébergement est soumis à l’appréciation du juge et dépend de plusieurs facteurs, tels que la distance entre les domiciles des parents et des grands-parents, la santé des grands-parents, et surtout, l’intérêt de l’enfant.

Quelle procédure adopter pour faire reconnaître les droits des grands-parents ?

Si vous êtes un grand-parent cherchant à faire valoir vos droits, il est crucial de comprendre que plusieurs voies légales sont à votre disposition. Chaque option a ses avantages et ses inconvénients, et le choix de la procédure à suivre dépendra de votre situation particulière, des relations familiales existantes et des besoins de l’enfant.

La demande de médiation familiale

La médiation familiale est une démarche volontaire qui sert de mécanisme alternatif pour résoudre les conflits familiaux de manière amicale et constructive. Dans le contexte du divorce et des droits des grands-parents, elle peut souvent servir de première étape efficace pour faire reconnaître vos droits de visite ou d’hébergement auprès de vos petits-enfants.

Lors d’une médiation familiale, un médiateur qualifié et impartial facilite la communication entre les parties en conflit, en l’occurrence les parents et les grands-parents. Le médiateur n’est pas là pour prendre parti ou pour imposer une solution, mais plutôt pour aider les parties à clarifier leurs besoins, leurs préoccupations et leurs objectifs. Il ou elle guide la conversation de manière à ce que chacun puisse s’exprimer librement et en toute sécurité, tout en aidant à identifier des solutions potentielles qui seraient mutuellement bénéfiques.

La saisine du juge aux affaires familiales

Si la médiation échoue ou n’est pas envisageable, la prochaine étape est de saisir le juge aux affaires familiales. Vous devrez déposer une requête et fournir tous les documents nécessaires pour appuyer votre demande. Le juge examinera ensuite les faits et rendra une décision basée sur plusieurs critères, que nous explorerons dans la section suivante.

Quels sont les critères d’évaluation du juge ?

Le juge aux affaires familiales prend en compte plusieurs facteurs pour évaluer la légitimité de la demande des grands-parents. Parmi ces critères, on trouve :

  • L’intérêt de l’enfant : c’est le critère le plus important. Le juge évaluera si la relation avec les grands-parents est bénéfique pour l’enfant.
  • La qualité de la relation entre les grands-parents et les petits-enfants : des preuves de liens affectifs forts peuvent jouer en votre faveur.
  • La volonté de l’enfant, surtout s’il est assez âgé pour exprimer son opinion.
  • Les raisons pour lesquelles les parents refusent le droit de visite ou d’hébergement : ces raisons doivent être justifiées.